VOILE: Vendée Globe. Le point du PC en ce vendredi matin.

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Si tu vas à Cap Frio…

Depuis hier soir, quatorze skippers ont passé l’équateur. Désormais, toute la tête de flotte menée par Thomas Ruyant (VULNERABLE) s’efforce à aller au plus vite vers Cap Frio, un promontoire à l’Est de Rio, afin de récupérer une dépression qui pourrait les propulser jusqu’au Cap de Bonne Espérance. Une option qui pourrait concerner une dizaine de skippers et créer un écart conséquent avec les autres concurrents. À noter également, cette nuit, la belle remontée de Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) qui a pris les commandes de la course au pointage de 7 heures.

DALIN PREND LES COMMANDES

Désormais, la tête de course file vers l’archipel paradisiaque de Fernando de Noronha avec des vitesses qui oscillent entre 15 et 18 nœuds. « La flotte la plus à l’Ouest a un angle serré dans l’alizé de Sud-Est, ce qui explique que les vitesses ne sont pas si conséquentes », explique Jacques Caraës à la direction de course. Néanmoins, certains s’en tirent mieux que d’autres. Disposant d’un meilleur angle de vent que Thomas Ruyant (VULNERABLE), leader depuis hier, Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) a allongé la foulée au point de prendre la tête de la course. Ce matin à 7 heures, il comptait 3,4 milles d’avance sur le Nordiste. 

À chacun sa façon de célébrer Neptune. Depuis que Thomas Ruyant a dépassé l’équateur hier soir à 18 h 10, ils sont désormais quatorze à l’avoir franchi et, comme le veut la tradition, à honorer le dieu de la mer. Jérémie Beyou (Charal, 9e) a sorti « un peu de champagne », Samantha Davies (Initiatives-Cœur, 12e) sa « bière préférée »… Le dernier à l’avoir franchi, ce vendredi matin (à 6 h 44), c’est Boris Herrmann (Malizia – Seaexplorer, 14e).  

Pour le reste de la flotte, le Pot-au-Noir est toujours une réalité. Ils sont dix-sept à en être sorti, le dernier en date étant Damien Seguin (Groupe Apicil). « Il y a un bon petit coup d’élastique à la sortie entre ces bateaux-là et les autres qui progressent à moins de dix nœuds », décrypte Jacques Caraës. Dans ce second groupe, il y a notamment Benjamin Ferré (Monnoyeur – DUO for a JOB) toujours aussi perspicace quand il s’agit de décrire la situation. Ça a été le cas cette nuit alors qu’il dégustait des pâtes au thon :