La Remontada des Éléphants face à Genève
Sur leur nouveau pré du stade Pascal-Laporte, les Nantais ont soufflé le chaud et le froid.
Malmenés balbutiant leur rugby avec énormément de pertes de ballons à l’approche des 22 m adverse, les Nantais accusaient fort logiquement un retard de 17 points à la pause (3-20).
Difficile de mettre une pièce sur les Ligériens pour la suite de la rencontre. Pourtant, après avoir été menés 3-23, les coéquipiers du capitaine Georges Souvent ont trouvé les ressources nécessaires pour effectuer une remontada impressionnante lors des 20 dernières minutes de jeu pour s’imposer d’un petit point. Nantes signe son second succès de suite.
Xavier Lolliot
Stade Nantais – Servette de Genève
27-26
Mi-temps : 3-20
Arbitre : M. Dagon
Nantes : 3 essais : Michaux (59ᵉ), Foloka (75ᵉ), Ogor (83e), 3 Transformations : (59e, 75e, 83e), 2 Pénalités : Pierre (13ᵉ, 78e)
Carton jaune : Didier (28ᵉ)
Genève : essais : Akkaoui (4ᵉ), Nehme (25ᵉ), 2 Transformations : (4ᵉ, 25ᵉ) et 4 Pénalités : (11ᵉ, 15ᵉ, 55ᵉ, 63e), Gonnet
Cartons jaunes : Gauthier (45ᵉ), Hendrickx (69ᵉ), Bouyxou (73ᵉ)
Florent Bonnefoy manager de Nantes : « on connaissait les qualités de cette équipe de Genève et nous sommes passés à côté de notre sujet en première mi-temps en étant hyper-indiscipliné et en perdant énormément de ballons. Alors que pour eux dès qu’ils rentraient dans notre camp, ils marquaient. En deuxième mi-temps, nous avons repris les fondamentaux avec un jeu plus simple. Les joueurs ont montré qu’ils avaient envie de gagner ce match et ont été cherchés le résultat. Ce deuxième match valide complètement notre premier bloc. Nous avons tout à gagner pour notre prochain déplacement à Rumilly. »
Jason Michaux (talonneur) ; « Nous avons défié le champion en titre de Fédérale 1, qui nous avaient battus en demi-finale la saison dernière. Nous sommes mal rentrés dans le match et nous avons subi le jeu en première mi-temps. À la mi-temps, nous avons parlé entre nous en cherchant des solutions dans le jeu. Nous avons réussi à les mettre à la faute et aller chercher cette victoire. »
Fabien Malaboeuf (arrière) : « Lorsque nous étions menés 23-3, nous n’avions plus rien à perdre et nous avons joué à fond. Quand nous étions revenus à 20-26 et que nous avions le bonus défensif en poche, nous avons continué à jouer et cela nous a souri. »
