Victoire difficile des Nantais face à Mauléon
Les Nantais poursuivent leur match en avant, mais face à un adversaire accrocheur, la victoire a été véritablement acquise lors des 20 dernières minutes.
En première mi-temps, les Mauléannais donnaient du fil à retordre à la défense locale qui multipliait les fautes, permettant aux visiteurs de prendre l’ascendant (3-9). Ensuite sur deux coups d’éclat, les Éléphants renversaient la situation avec deux essais dont celui de Cochard qui lors d’un rush de 50 m passait toute la défense adverse en revue.
Si à la pause le +6 pour les locaux était mérité, les Basques renversaient la situation au point même de mener au tableau d’affichage juste avant l’heure de jeu (21-22, 58e). Mais les Nantais terminaient plus fort à défaut de franchir la terre promise, la solution venait de la botte de Le Bourhis avec trois pénalités enlevant le bonus défensif aux Souletins.
Stade Nantais – Mauléon : 30-22
Mi-temps : 18-12
Arbitre : M. Besnard (Bretagne)
Nantes : 2 essais : Papavadze (17ᵉ), Cochard (22ᵉ). 1 Transformation : (22ᵉ), 6 Pénalités : (5ᵉ, 40ᵉ, 48ᵉ, 62ᵉ, 70ᵉ, 81ᵉ) de Le Bourhis. Carton jaune : Tsukhisvivi (57ᵉ)
Mauléon : 1 essai : Aguerre (58ᵉ), transformation : (58ᵉ), 5 Pénalités : (2ᵉ, 10ᵉ, 14ᵉ, 40ᵉ+1, 45ᵉ) de Aguer
Florent Bonnefoy manager de Nantes : « J’avais ciblé ce match comme hyper difficile à jouer. Mauléon est un peu comme un chewing-gum. Une fois accroché à la chaussure, on a du mal à s’en débarrasser. Ils ont construit leur saison comme cela et lorsque l’on regarde leurs résultats, ils ne perdent jamais de beaucoup. On a eu le match que l’on s’attendait. On n’a pas réussi à tuer le match en première mi-temps quand nous en avions l’occasion et ils sont revenus au score. Nous avons eu une touche approximative, mais on a su se rattraper avec les mêlées. Je suis content d’avoir pris les 4 points et avoir enlevé à Mauléon le bonus défensif en fin de rencontre. Cette victoire valide notre victoire à l’extérieur de la semaine précédente. Il nous reste encore beaucoup de travail à faire, car nous avons vraiment été en dessous de nos capacités de jeu. »
Xavier Lolliot