VOILE: Vendée Globe. Le point du PC en ce samedi matin. (Photo Jean-Marie Liot / Aléa)

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Demain, la tête de flotte pourra bénéficier enfin des premiers effets de la dépression tant attendue qui devrait les propulser jusqu’au cap de Bonne Espérance. Les premiers, toujours menés par Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance), devraient être concernés dès la nuit de samedi à dimanche. Au total, ils pourraient être jusqu’à 16 skippers à en bénéficier. Dans le même temps, les écarts continuent de se tendre avec le reste de la flotte qui entame son deuxième week-end en mer.

Ils ont appuyé fortement sur l’accélérateur et ça se voit. Les seize premiers foncent vers les côtes brésiliennes à une sacrée allure. « De Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance, 1er) à Romain Attanasio (Fortinet – Best Western, 16e), tous les marins ont atteint des moyennes de 16 à 18 nœuds », assure ainsi le directeur de course, Hubert Lemonnier.

Depuis le passage de l’équateur – que viennent de franchir Louis Burton (Bureau Vallée, 18e) et Isabelle Joschke (MACSF, 19e) – les conditions de vent et de mer favorisent cette accélération générale. Tous n’ont qu’un objectif : parvenir à bénéficier de la dépression qui se creuse au large des côtes brésiliennes.

Dalin, leader des troupes 

Devant, les positions sont inchangées et Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) conserve sa place de leader acquis la veille. Derrière le trio de tête, un regroupement s’est effectué entre Sébastien Simon (Groupe Dubreuil, 4e), Yannick Bestaven (Maître CoQ V, 6e), Jérémie Beyou (Charal, 7e) et Nicolas Lunven (Holcim-PRB, 8e). Yoann Richomme (PAPREC ARKEA, 5e) en fait également partie. Il explique « avoir buté dans une zone sans vent dans l’après-midi » ce qui explique ce regroupement. Lui aussi se projette sur la suite.

 En revanche, l’écart s’est creusé entre le peloton de tête et les autres. Alors qu’il n’y avait que 200 milles en milieu de semaine, l’écart est désormais de plus de 650 milles ! Surtout, alors que le peloton de tête s’étire, celui qui est encore au-dessus de l’équateur est particulièrement groupé, illustration que la bataille y est toute aussi intense