Aviron : Adam Le Gal – retour aux sources en pensant aux JO

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Pensionnaire du pôle espoirs de Toulouse, Adam Le Gal a profité des vacances de Noël pour revenir à son club de cœur du SNOS aviron et préparer des échéances mondiales.

Le destin d’un sportif tient parfois à peu de chose. Ainsi Adam Le Gal a commencé l’escrime à Chartres où son père était maître d’armes. Mais le déménagement de ses parents à Pornic va le faire changer de sport.

« Une section jeune kayak de mer venait de se créer à Pornic. Mes parents m’ont dit tu feras ça. Au départ je n’étais pas trop d’accord mais aujourd’hui je ne peux plus m’en passer » affirme Adam Le Gal. À tel point que ses semaines sont bien remplies

« Si je compte tout cela fait entre 21 et 25 heures de sport hebdomadaires ». Avec un plaisir non dissimilé « Une journée sans sport cela me fait bizarre ». Au point que, même pendant cette période de fêtes qu’il passe chez ses parents Adam s’adonne à des séances quotidiennes 

« Le programme est plus léger et je fais relâche les jours fériés et encore je vais peut-être aller courir le 31 décembre » sourit Adam.

Ce qu’il peut faire dans son club de cœur du SNOS aviron où il profite des installations de la base nautique du Bois Joalland. 

« Même si j’ai débuté à Pornic et passé 2 années à Troyes où je faisais mes études, cela fait 5 saisons que je suis au SNOS aviron ».

Il est vrai qu’il s’agit pour lui de préparer les prochaines échéances. A commencer par un stage très difficile le 17 janvier attend les rameurs internationaux français dont il fait partie dans les montagnes jurassiennes. Au programme : ski de fond le matin et musculation l’après-midi. « C’est le stage le plus difficile de l’année » concède le rameur.

Il s’agira de préparer les championnats indoor de février et les échéances de l’été. Avec comme objectifs les championnats de France skiff (bateau court) intégrer l’équipe de France et disputer les mondiaux par équipes.

« Il y a une grosse concurrence et c’est très bien car cela tire le niveau vers le haut » déclare Adam Le Gal. Et d’ajouter « C’est la raison pour laquelle je travaille plus particulièrement mes points faibles comme la mobilité en faisant quotidiennement des étirements. C’est indispensable pour ne pas se blesser ». Mais au-delà de ses échéances annuelles Adam rêve plus grand « J’aurai 25 ans pour les JO de Paris 2024 et 29 ans pour ceux de Los Angeles en 2 928. C’est le bel âge pour un rameur. Les JO font donc clairement partie de mes objectifs ».

On ne peut que souhaiter. On pourra alors affirmer que l’ex escrimeur est devenu une épée de l’aviron !

Gilles DAVID

Légende photo

Adam Le Gal, entouré de ses dirigeants du SNOS aviron Alex Briand et Dominique Quessaud, rêve des Jeux Olympiques.